On vit régulièrement des situations inconfortables, dans notre quotidien ou dans nos relations, qui nous frustrent, nous agacent, nous rendent impatient ou nous énervent. Dans cet article, je vous partage une technique, qui m’aide à vivre ces situations de manière paisibles, voir même agréables !
SITUATIONS INCONFORTABLES
D’abord je vous explique ce que j’appelle dans cet article, une situation inconfortable. Ce n’est pas la situation qui est objectivement inconfortable, mais la manière dont elle va être vécu par quelqu’un, ce qui est relatif à son expérience.
C’est-à-dire que se faire à manger, par exemple, peut-être vécu comme une corvée ou un moment de plaisir. Ça va dépendre de nombreux facteurs contextuels : se préparer un apéro en fin de semaine à la maison, c’est quand même différent que de travailler dans les cuisines d’un McDo ! Le but ici n’est pas de juger pourquoi quelqu’un ressent tel ou tel inconfort dans une situation donnée, mais d’explorer comment faire pour changer d’état d’esprit et de perception. Bien sûr, j’exclue les situations d’abus psychologique et physique qui ne nécessite pas un travail sur soi mais une aide extérieure.
Ces situations inconfortables, on les connaît tous.tes, mais personnellement quand j’étais moins attentif à mes émotions, je les subissais sans me poser de questions. Pour expliquer la technique qui m’a aidé à vivre ces situations différemment, je vais utiliser un exemple super simple et à la fin de cet article, je l’appliquerai à quelque chose de plus complexe : nos relations.
L’exemple le plus facile pour illustrer ce que je souhaite vous partager, c’est l’inconfort de faire une tâche ménagère, dans mon cas je vais parler de laver la vaisselle à la main ! Bien sûr ma technique ce n’est pas d’acheter un lave-vaisselle, ce qui serait juste un peu plus confortable, mais d’apprendre à apprécier autant que possible cette tâche ménagère. Ce n’est donc pas un problème dans ma vie, c’est pour ça que je parle simplement d’inconfort, mais je culpabilise et j’ai honte de ressentir ça alors que ça veut dire que j’ai la chance de pouvoir manger. Mais on reste humain et l’un de nos plus gros défauts c’est de s’habituer à notre confort et en vouloir toujours plus.
D’ailleurs, le bonheur peut être défini de différentes façons, mais celle en laquelle je crois, est décrite comme « la paix intérieure continue » par Roger Castillo qui est cité dans le livre « Journal intime d’un touriste du bonheur » de Jonathan Lehmann. D’après cette idée, le bonheur ne dépend donc pas de l’accumulation des plaisirs et de l’évitement de la douleur, mais de notre capacité à toujours garder un état d’esprit serein, peu importe la situation.
Par abus de langage, j’utilise parfois à tort l’expression « profiter de l’instant présent ». Mais ici, la nuance intéressante, c’est de ne pas chercher à « profiter », ce qui pourrait d’ailleurs être perçu comme une injonction, mais le vivre autant que possible de manière paisible. Si vous allez passer un examen important ou si vous allez vous faire arracher des dents, je ne vais pas vous dire « profite bien » ! Par contre, ça peut être intéressant de vivre cette situation, le plus paisiblement possible, en essayant de réduire l’anxiété.
Donc je me retrouve devant ma vaisselle sale et j’ai deux options simples : la faire ou ne pas la faire. Si vous êtes en couple ou en collocation, et que vous partagez les tâches équitablement, ne pas la faire n’est pas une très bonne idée, si vous voulez garder de bonnes relations. Mais dans tous les cas, au bout d’un moment quand l’évier sera rempli, vous serez bien obligé de faire quelque chose et vous aurez donc juste procrastiné.
Bref, tout ça pour dire que ces situations inconfortables sont très souvent inévitables. C’est donc stratégiquement plus intéressant d’apprendre à mieux les vivres plutôt que de chercher à les éviter.
D’OU VIENT CET INCONFORT ?
D’où vient cet inconfort ? Ça peut-être un mélange de différentes choses : attente, anxiété, frustration, agacement, impatience ou même douleur. Si on reprend la définition du bonheur vu précédemment, l’origine de cet inconfort, viendrait d’abord de notre volonté (consciente ou non), d’accumuler les plaisirs et d’éviter la douleur, aussi légère soit elle.
Dans mon esprit, sans m’en rendre compte, j’ai plus ou moins tout catégorisé entre mes obligations ou corvées, et mes plaisirs. Mon objectif, est donc de passer un maximum de temps à vivre des plaisirs et un minimum de temps à faire le reste.
Donc j’ai pris conscience, que je percevais chaque minute à laver la vaisselle, comme une minute de moins à faire quelque chose que j’avais vraiment envie. C’est un obstacle qui se met en travers du chemin qui me mène à mon moment de détente où je suis libre de faire ce que je veux. Et parfois quand on a beaucoup de responsabilité entre le travail et les enfants par exemple, ces moments nous semblent de plus en plus rares et précieux.
Percevoir une tâche comme un obstacle à son plaisir, c’est la cause de cet inconfort et la conséquence, est qu’on va vouloir l’accomplir le plus vite possible et se précipiter pour s’en débarrasser. Et c’est là le piège ! C’est l’accumulation de tout ça, qui nous génère un stress et une charge mentale, à priori assez banale, mais malgré tout très importante quand elle est cumulée.
CHANGER D’ETAT D’ESPRIT
Si on ne peut pas éviter ces situations, on n’est pas obligé de les subir non plus. Elles peuvent même devenir potentiellement plaisantes à partir du moment où l’on change son état d’esprit.
Ça ne va pas vous faire voir la vie en rose 24h/24, mais ça va vous aider à vivre chaque moment du mieux que vous le pouvez à un instant donné et dans un contexte spécifique.
Pour moi ce changement d’état d’esprit est important, car on a tendance à se focaliser sur une destination ou une date. D’arriver le lundi matin et de dire « vivement ce weekend », de rentrer du boulot et d’avoir hâte que les enfants soient couchés, d’être découragé devant une montagne de tâches à faire, de klaxonner la voiture qui n’avance pas devant nous, de se dire « je vais travailler dur » ou faire quelques choses de contraignants pendant quelques années dans l’attente d’obtenir quelque chose de plus satisfaisant après, je ne suis pas heureux.se avec mon partenaire mais avec le temps je vais réussir à le faire changer, etc.
Donc on met son confort et son bien-être de côté, pendant un certain temps, dans l’attente de quelque chose de plus satisfaisant plus tard. D’après moi, on s’autorise ce délai pour deux mauvaises raisons.
D’abord parce qu’on a intégré qu’il faut souffrir pour obtenir ce que l’on veut. Je ne remets pas en cause la pertinence d’un objectif qui pourrait potentiellement apporter un confort ou un épanouissement, mais ça ne doit pas nécessairement se faire au détriment du présent. Comme le dit Dan Millman dans le livre Peaceful Warrior « N’abandonne pas ce que tu aimes, mais trouve l’amour dans ce que tu fais ». C’est-à-dire que tu peux avoir un objectif, une destination à plus ou moins long terme, et prendre le chemin le plus agréable possible pour y arriver, même s’il est beaucoup plus long. Et cette notion de temps est très importante, j’y reviendrai plus tard. Dans ce même livre Dan Millman nous illustre que « c’est le voyage qui nous procure le bonheur, et non la destination ».
La seconde mauvaise raison qui nous pousse à accepter l’inconfort, vient de notre difficulté à avoir conscience de notre mortalité. Je pense qu’on a tous expérimenté au moins une fois dans notre vie, à la suite d’un événement grave (rupture, maladie, accident ou perte d’un proche), que rien n’est acquis et que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Et ça a pour effet de nous remettre brutalement les idées en place.
Par exemple, on va se dire dès le lundi matin, que cette semaine va être dur et longue, et qu’on a hâte qu’elle soit finie. Parce qu’on a l’impression d’avoir un nombre de semaine incalculable à dépenser. Mais en fait, en moyenne, il y en a à peu près 4000 et ça passe beaucoup plus vite que ce que l’on pense. C’est d’ailleurs l’objectif de ce calendrier, qui vous représente votre vie jusqu’à potentiellement 88 ans (si tout va bien), où chaque petite case représente une semaine. Sur cette photo, on peut voir le calendrier d’un homme d’un peu plus de 30 ans.

Donc à chaque fois qu’on espère que le temps passe plus vite, on se rapproche inévitablement de la mort, qui peut d’ailleurs arriver à n’importe quel âge. Bon le but ce n’est pas de déprimer, mais de comprendre quelque chose que je vais résumer ainsi : peu importe les destinations que l’on choisit, il faut faire en sorte que ces chemins soient les plus agréables possible, car finalement, dès qu’on atteint une destination, on repart sur un nouveau chemin.
Maintenant je vous donne ma technique en 4 étapes pour changer son état d’esprit quand on subit une situation inconfortable.
SURMONTER L’INCONFORT
Comme d’habitude logiquement la première étape est d’en prendre conscience. A moins d’arriver à l’état de conscience et de sérénité d’un moine Bouddhiste, vous allez forcément subir ces situations.
Même si je suis capable d’appliquer la technique que je vais vous présenter, je suis loin de l’avoir automatisé et d’autres programmes plus fort, me poussent inconsciemment, à reproduire des schémas bien connus. C’est comme si demain je mélange toutes les touches de mon clavier. Si je dois écrire quelque chose, instinctivement je vais taper mon texte grâce à ma mémoire musculaire, mais je ne vais pas tomber sur les bonnes lettres. Ça va me demander un effort conscient, de regarder mon clavier et prendre le temps d’appuyer sur chaque nouvelle touche. Et il me faudra peut-être des mois ou des années pour me réhabituer à cette nouvelle disposition.
Donc la première étape est de rester à un certain niveau de conscience, qui vous permet d’être alerté quand le moindre inconfort survient. A ce moment-là, vous aurez la possibilité d’éviter d’emprunter un chemin neuronal obsolète qui ne vous satisfait plus, et d’appliquer ce qui va suivre.
Toute cette technique et cet article, se résume d’abord à quelque chose de très simple et contre intuitif : ralentir. Parce que quand on est dans une situation inconfortable, notre réflexe est de vouloir que celle-ci se finisse le plus rapidement possible. Si je fais une tâche ménagère, je vais vouloir m’en débarrasser le plus vite possible. Mais c’est justement cet état d’esprit, cette précipitation, qui génère cet inconfort.
Donc je me remets en situation devant la montagne de vaisselle qui m’attend dans mon évier. Et je vais jouer avec le précepte de Marc Aurèle qui disait : « fais tout comme si c’était la dernière chose que tu faisais dans ta vie ». Comment feriez-vous cette vaisselle si c’était la dernière chose de votre vie ? Après c’est fini, y’a plus rien, vous disparaissez !
Moi personnellement, je vais vouloir en faire un moment agréable. Donc d’abord je me détends, j’arrête d’avoir mes pensées tourner vers tout à l’heure ou hier, je souffle et je respire. Je me sens plus détendu car je viens de lâcher prise sur mes attentes. Je viens de me débarrasser d’un poids, de la charge mentale de devoir tout optimiser et gérer pour arriver le plus vite possible à un moment de plaisir. Là je viens de prendre la décision de vivre ce moment, aussi banale qu’il puisse paraître, de la manière la plus agréable possible. Je ne veux plus me précipiter pour arriver à mon moment de détente, mais je veux que celui-ci commence maintenant.
Donc je commence par mettre de la musique que j’aime (ou un podcast comme Amours Plurielles ou Le cœur sur la table), par me mettre dans une position confortable et non efficace. Donc au lieu de me pencher en avant et frotter frénétiquement, ce qui va en plus me fait mal au dos, je vais me tenir droit et faire des gestes très lent. Pour exagérer l’efficacité de cette technique, ça m’arrive de m’amuser à ralentir mes mouvements à l’extrême ou parfois d’en faire une chorégraphie au rythme de la musique.
Ça va également me permettre de respirer lentement, de baisser mon rythme cardiaque et par effet mécanique de me détendre. Je vais mettre mes sens en éveil et je vais être à l’affût de chaque nouvelle sensation.
Mais là d’un coup, comme parfois en méditation, y’a une pensée qui va venir perturber cet état fragile : « merde faut que je donne la douche à mon fils avant qu’il aille se coucher ! ». Instinctivement, je me penche en avant, j’accélère le rythme et je me précipite. Ça me demande un effort conscient, de me voir faire, de ralentir et de me dire « ok ce n’est pas grave, si je le couche 10 min plus tard que d’habitude ».
Bien sûr, je vais mettre 2 fois plus de temps, et laver la vaisselle en 30 min au lieu de 15. Mais ça c’est un choix qu’on doit faire quotidiennement. Est-ce que je fais une tâche en 15 min en me précipitant et en augmentant potentiellement mon stress ? Ou est-ce que je la fais en 30 min de manière détendu et en y prenant plaisir ?
Bien sûr on a des contraintes et ce n’est pas toujours possible de prendre son temps comme on le voudrait, mais ça l’est certainement beaucoup plus que ce que l’on pense. Est-ce que je ne peux pas me lever un peu plus tôt ? Me préparer ou partir un peu plus tôt ? Regarder un épisode de moins de ma série ? Faire un trajet un peu plus long ? Etc.
Psychologiquement, on a l’impression de prendre sur son temps, ses moments de détentes pour prolonger des tâches inintéressantes, alors qu’en fait, si on fait tout, comme si c’était la dernière chose qu’on faisait dans notre vie, on serait beaucoup moins attaché à ce que l’on considère comme nos plaisirs.
Donc pour résumer cette technique, d’abord on prend conscience qu’on ressent des émotions désagréables, on ralentit, à tous les niveaux (nos mouvements, notre respiration, notre véhicule, notre activité ou quoique ce soit d’autre). Ensuite, on lâche prise sur ce qu’on avait prévu de faire, donc sur nos attentes, et on accepte les événements tels qu’ils se présentent. Et enfin, on se reconnecte au moment présent et on recherche autant que possible un sentiment de gratitude. Si je lave la vaisselle, c’est que j’ai de quoi manger. Aller chez le dentiste ce n’est pas agréable, mais c’est quand même génial de profiter des progrès de la médecine et d’être anesthésié localement.
Il ne s’agit pas juste de relativiser, ou de subir une nouvelle injonction à être heureux.ses dans toutes les circonstances et de culpabiliser si on n’y arrive pas. Mais plutôt de tendre, du mieux que l’on peut, vers un état d’esprit calme, paisible, conscient et connecté à ses émotions.
DANS UNE RELATION
Maintenant je vais vous donner un exemple concret, tiré de mon expérience, de ce que peut apporter cet état d’esprit dans vos relations. Je n’incite pas tout le monde à penser comme moi, mais je dis simplement que personnellement, ça m’a aidé à rendre toutes mes relations beaucoup plus légères et paisibles.
Durant la phase de passion ou de NRE au début d’une relation, l’envie de voir l’autre peut être la cause de sentiments agréables et désagréables. Le cerveau ne fait pas (ou peu), la distinction entre ce qui est vécu et ce qui est imaginé. Donc de la même manière qu’imaginer croquer dans un citron va vous faire saliver, imaginer embrasser votre dernier crush va vous faire ressentir des sensations agréables. Jusque-là, tout va bien.
Le problème est que si l’envie de vivre ce moment devient trop présent, ça risque de générer de l’impatience, de la frustration et une charge mentale importante. Si l’objet de votre désir vous disait : « on se voit dans une semaine », et que vous en auriez le pouvoir, vous cocheriez peut-être tout de suite cette semaine sur votre calendrier pour arriver à cette date future.
Comme il y a peu de chance que vous ayez ce pouvoir, dans ces conditions, vous risquez beaucoup plus de vivre cette semaine de manière inconfortable, car tout pourrait sembler long et fade par rapport à l’anticipation du moment que vous allez vivre. C’est d’autant plus vrai et plus dangereux, si n’êtes pas bien avec vous-même, si vous n’êtes pas heureux.euses dans votre vie et que vous misez tout sur cette personne.
Personnellement, j’ai fait l’expérience avec une femme, en pleine phase de NRE au moment où l’on s’avouait nos sentiments, de lui donner RDV la semaine prochaine, mais que cette soirée soit annulée à cause du COVID, pendant le premier confinement. A chaque fois que l’on avait l’espoir de se voir, on devait décaler d’une ou deux semaines, et pendant ce temps, on pensait beaucoup l’un à l’autre. Cette situation a duré des semaines et des mois, jusqu’au soir où l’on devait se voir. Et malheureusement, pour des raisons personnelles qui ne sont pas importantes ici, elle a annulé notre RDV à la dernière minute.
Cette expérience a été dure, très enrichissante et avec le recul, j’ai décidé d’éviter de me projeter, et de me concentrer d’abord sur le moment présent. Car tout le temps et l’énergie qu’on passe à imaginer quelque chose qui pour l’instant n’existe pas, c’est du temps de perdu ici et maintenant. Des moments où j’avais peut-être la tête ailleurs que je sois seul, au travail ou avec mes proches. Ce sont autant de situations où ce dont je parle dans cet article peut vous servir, à ralentir, lâcher prise et vous reconnecter au moment présent. Ce que vous attendez impatiemment arrivera peut-être ou pas, mais ça ne vaut pas le coup de sacrifier la qualité de l’expérience de tout ce que vous pouvez vivre d’ici là.
Et cet état d’esprit ne s’arrête pas là, puisque pour en revenir à cette femme, quelques semaines après cette histoire, elle me propose un nouveau RDV qui n’est pas annulé. Le soir en question, je pars de chez moi et j’ai environ 1h de route. L’anticipation d’une rencontre, peut également être une situation inconfortable de stress, d’angoisse, d’anxiété et de « sur réflexion » ! Et encore une fois, j’ai pris l’habitude de me dire « tu n’es toujours pas sûr de vivre ce moment, donc profite d’abord de ce trajet comme si c’était la dernière chose que tu faisais dans ta vie ». Et là je ralentis mon corps et mon véhicule, je lâche prise sur l’anticipation de tout ce qui va arriver, je mets des musiques que j’aime et je profite du son, de la vue, du plaisir de conduire, etc. Tout ça va rendre ce moment vraiment agréable et je profiterai d’avantage du reste de la soirée parce que je vais arriver l’esprit léger.
Et pour aller encore plus loin, quand j’arrive à ce RDV, je pourrai continuer d’avoir la tête ailleurs, par exemple en me demandant si je vais oser l’embrasser ou attendre un prochain RDV. Et puis à nouveau, je pars du principe que c’est la dernière soirée que je vais passer avec cette personne, donc j’arrête d’anticiper et je profite juste de ce moment. Et quand j’ai envie de l’embrasser, j’essaye de ne pas repousser mon envie à un hypothétique nouveau RDV mais je lui dis que j’ai envie de l’embrasser et je saisie cette occasion tant que c’est possible, pour ne pas avoir de regret plus tard.
On subit beaucoup de situation inconfortable, par habitude, par fatalité, et on essaye de les fuir ou les remplacer par des plaisirs faciles. Mais je voulais vous partager cette possibilité que j’ai découverte, un état d’esprit qui permet de rendre, autant que possible, tous ces moments paisibles, voir même agréables. De ne plus être dans l’attente que le temps passe plus vite pour arriver au prochain plaisir, mais d’essayer de vivre chaque situation au maximum de son potentiel. De trouver l’amour dans ce que l’on fait.
Tout ce dont je vous parle est assez personnel et expérimentale donc ça m’intéresse beaucoup d’avoir votre retour. Je suis curieux de savoir si pour vous aussi, ralentir même dans une situation inconfortable, vous a rendu un moment plus agréable, n’hésitez pas à me partager vos retours en commentaire.
Publié par Romain
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